j’étais en classe de cinquième au lycée Janson-de-Sailly et je ne sais pourquoi, j’avais un grand désir d’indépendance peut-être, je vais demander à mes parents d’aller en pension. Il y avait l’école Gerson qui était rue de la Pompe un peu plus loin que le lycée et qui proposer un internat avec les cours qui restaitent en externe. C’est-à-dire que le jour j’allais au lycée et je rentre le soir je rentrerai pour les repas les heures d’études et le dortoir pour la nuit. C’était une école catholique avec des pères jésuites en soutane chargés d’ inculquer discipliné religion de jeunes garçons. En fait il est accepté tout le monde car il y avait même des enfants de confession juive ou protestante. Les chrétiens de l’internat étais obligé d’aller à la chapelle de l’école à 7h30 avant le petit déjeuné et comme les hormones commençait à me travailler je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir des pensées érotiques pendant cette petite messe.

Notre directeur des études comme on les appelait, était un gros bonhomme aux cheveux rares et gras et aux lèvres minces qui révélait un caractère sevère et vicieux. De son caractère vicieux nous en avions la confirmation lors des séances de confession obligatoires dans lesquelles il demandait sans cesse si nous avions eu de mauvaises pensées. Nous savions très bien de quoi il s’agissait lorsqu’il nous pressait contre sa poitrine qui sentait le vieux mal lavé et que nous fermionts les yeux pour ne pas voir les gros poils noirs de son nez. Avec les autres élèves ils ont parlions après avec dégoût et comment nous nous étions bien gardé de lui dire quoi que ce soit de vrai. De nos jours on appellerait ça de la pédophilie mais à cette époque c’était le mystère de la religion et il était impensable d’en parler à nos parents.

Le maître d’internat était un laïque qui nous regardait bizarrement bien que’il n’eu jamais aucun geste déplacé. Le dortoir était composé de boxe minuscule et nous devions nous laver le matin à l’eau froide dans une salle de bain commune. Nous avions droit à une douche chaude une fois par semaine ce qui était pour nous une fête. Un jour le gamin d’à côté m’avait jeté un savon par-dessus la cloison qui séparait les douches et j’avais passé la tête par dessus la cloison pour voir qui c’était et le maître d’internat m’était tombé dessus comme si j’avais fait un sacrilège. Après avoir écouté mes explications on me scrutant intensément avec ses yeux bizarres il finit par me dire qu’il me croyait avait confiance en moi. Une autre fois après une fouille dans les box où ils avaient trouvé des magazines féminins j’ai dû expliquer que c’était pour porter aux petites vieilles que j’allais visiter dans le cadre de la conférence Saint-Vincent-de-Paul. C’était vrai mais c’était aussi pour me masturber le soir sur les photos des publicités de gaines et de soutien-gorge.

Il y avait cependant des bons moments après le repas de midi où nous jouions aux frénétiquement au bridge pendant toute l’heure d’étude qui précédait le retour aux cours du lycée. C’était plus facile que d’être externe qui m’obligeait à deux changements de métro pour arriver à l’entrée du petit lycée avenue Georges Mande. En rentrant du lycée on devait rester dehors dans la cour mais il y avait une petite boutique où on pouvait acheter toutes sortes de bonbons et de biscuits. Ces petits bonheurs faisait passer le reste et je ne sais pas si je serais resté si je n’avais pas eu le clash du catéchisme.

Le père expliquait alors la charité de Saint-Vincent avec une citation dans laquelle il aurait dit que si quelqu’un n’était pas charitable il valait mieux lui attacher une pierre au cou et le jeter dans un puits. Ce sur quoi je m’exclamais à haute voix « et bien ça c’est pas charitable ! »Toute la classe de rire est le maître d’études d’exploser de colère. « vous êtes excommunié  » hurla-t-il « personne ne doit plus lui parler car il est mort » Cécile pour toute la classe. Le prêtes me convoqua ensuite dans son peit bureau qui était au fond de la classe pour continuer à me sermonner je me congédia avec une remarque étrange dans laquelle il semblait dire que de toute façon pour Louis je n’étais pas très beau. Je quitter définitivement gerçons trois semaines plus tard après être allé sur le toit de l’internat une nuit où il pleuvait et ayant prist une planche en pente comme toboggan il me retrouvais avec le pied en angle droit fracturé de façon impressionnante. Le copain il m’a fait accompagné appela Ies secours et après l’hôpital je ne reviens jamais à l’école où j’avais été soi-disant excommunié.