Encore une histoire de numéro douze qui me poursuit. J’étais revenu des USA depuisun moment et je visitais un studio à plafond hauts dans l’hôtel de la Brinvilliers du marais. J’avais de l’argent mais à Paris sans feuille de paye c’était pas gagné. Il y a avait plusieurs postulants dont un couple de comptables. Je dis à la fille de l’agence que je n’avais aucune chance. Elle me dit que ce n’était pas sur et qu’ils ne voulaient pas gens commme comme ça. Les comptables étaient asiatiques. Ainsi grâce à leur racisme, à ma bonne tête et des fausses fiches de paye je fut choisit pour ce lieu rare qui apartenait au Vatican.
Je rencontrais Jen-Luc Moulène qui vivait là sous les toîts et qui me dit que tous les locataires étaient tous des artistes à part les propriéraires, les Pères Oblats qui y avait une chapelle. Régulièrement il y a avait dans le jardin de la cour intéreure des visites guidés pour groupe de touristes à qui ont montrait l’escalier monumental chef d’oeuvre de l’architecture d’époque et à qui on racontait l’affaire des poisons. C’est là aussi que j’étais lorsque j’ai rencontré ma future emme Christine quand j’allais aux lectures de poésies de la librairie américaine Village Voice de la rue Princesse de Saint Germain des Prés..
C’était juste après l’élection de Mitterand attendue depuis longtemps et j’avais réussit à mettre un pied à La Une la première télévison de France. Moulène faisait alors de l’apparitionisme. Il s’agissait de publier une image en rapport avec le moment médiatique. Le tableau d’une découpe de la Vierge dans La Croix pour figurer sa disparition le jour de son aparition. Je l’avais accompagné chez Libération pour le jour de l’an ou la grille des salaires sautait après une longue grève avec un image d’horloge à minuit. Il y avait aussi la,petite cuillère trouée pour la journée contre la fain dans Le Monde.
Le projet pour la Noêl consitait à faire un cadeau aux téléspectateurs. Les studios de la rue Cognacq-Jay étaient à l’époque un joyeux bazar et je tournais le sujet sur le plateau vide de 7/7 d’Anne Sinclair. Moulène décrivait son travail à l’intérieur d’une camera obscura de taille humaine et démontrait la création d’un image avec un ampoule de flash dans la bouche avant d’annoncer un vrai cadeau de noël. Le présentateur avait annoncé qu’un évènement allait se produire et le téléspectateur était invité à prendre une photo et à l’amener à la gallerie Donguy ou Moulène exposait pour qu’il y appose la signature qui en ferait une oeuvre d’art.
Diffusé au journal du soir pour une audience de quelque de vingt millions de téléspectateurs il y eu des retours même des années plus tard. L’image diffusée pendant cinq seconde représentait un espèce de cyclope créé avec un effet de chambre photographique et allait montrer ce qu’on ne voyait et n’entendait jamais à la télévision; le time-code et le son de référence de mille hertz. Pour parfaire l’oeuvre d’art ces éléments seraient incrustés en direct par la régie finale. Je montais l’opération avec Freddy Hauser qui m’avait fait entrer à la La Une et qui réalisait les journaux d’information.
Les images rapportées à la gallerie étaient toutes différentes et souvent à coté du sujet. Moulène était inconnu à l’époque mais avait analysé ce qu’il appelait la sculpture sociale qui allait le rendre célèbre. Il avait compris que c’est la valeur totemique de sa signature d’artiste avait plus de valeur que ses objets. L’art contemporain était surtout collectionneur d’identités. Pour cette apparition télévisuelle l’identité de l’oeuvre serait la seule copie sans sans time-code conservée à l’INA le musée de le la télévision.