Quand j’ai quitté le petit pour le grand licée Janson-de-Sailly dont la sortie était au coin de l’avenue Victor Hugo, il me suffisait de marcher une ou deux stations de bus pour attendre la venue de Tout Poincaré qui descendait jusqu’à la porte Maillot où j’habitais. On passé par la place Victor Hugo où était le Scossa une grande brasserie à la terrasse duquel se réunissaient les garçons du lycée et des cours privés pour jeunes fille de bonne famille comme les Oseaux ou Dupanlou. À cette époque sules de classe terminale était parfois mixes et à la terrasse il y a eu les garçons d’un côté et des filles de l’autre. C’est là que grâce à un copain d’enfance de Neuilly, Dominique Pointeau je fut timidement et pour la première fois introduit aux enfants des familles les plus riches et les plus aristocratique de Paris.

Plutôt que de changer de bus place Victor Hugo, lorsqu’il faisait beau nous rentrions à pied avec mo, copain Shapiro qui habitait à Argentine, une station de métro avant la mienne porte Maillot. Le descendions nous descendions l’avenue Poincaré et traverser la célèbre avenue Foch avec au coin à droite le palais rose dans la légende nous faisait rêver. Il avait appartenu à un certain Boniface de Castellane, dit Bonnie pour les dames dont il était le chouchou dans les années folles. Ce grand hôtel particulier tenait son nom du faite qu’il était construit de marbre rose. Bonnie était un playboy qui dans les années 20 organisait de fastueuses garden parties avec un tapis rouge de plus d’un kilomètre de chez lui au bois de Boulogne qui commence au bas de l’avenue place Dauphine. On disait qu’il y avait dans le palais Rose des tresor de vieilles voitures et nous avions été tenté de faire le mur pour les voir.

Au lycée je n’avais qu’un ami qui habitait avenue Foch. Patrice Basile était la version moderne de Bonnie et habitait juste en face du palais Rose. Il était le fils de l’avocat de Fernand Legros qui avait défrayer la chronique judiciaire pour avoir vendu des millions de faux tableaux d’art moderne à un Texan qui l’avait poursuivi jusqu’à obtenir son arrestation. Le père de Patrice avait même fait de la prison pour avoir servi d’intermédiaire avec les experts qui tousse et tes conrompu. Chez lui il y avait au mur des toiles de Duffy ou de Chagall sur lesquelles Patrice avait écrit  » faux » en gros à la craie. C’est un garçon que j’ai envie et beaucoup quand je le voyais partir du lycée avec sa Triompe Bonneville. Pourtant sa vie personnelle avec sa mère alcoolique était assez horrible. Lui-même était devenu un grand alcoolique mais avait fini arrêter de boire avant qu’il ne soit trop tard. Toujours très mondain je l’ai rencontré de temps en temps à Paris et vers l’âge de 50 ans il avait écrit un livre sur ses années d’alcoolisme. Quand j’appris plus tard qu’il était mort d’une hémorragie interne pendant son sommeil, j’ai tout de suite pensé qu’il s’était remis à boire grisé par son accomplissement littéraire alors que jusque-là il n’avait pas réussi grand-chose.

Lorsque je revenais des États-Unis et que je n’avais nulle part où habitez j’avais loué une chambre de gouvernante qui était au même étage du grand appartement de Florence Durivault au coin de la rue Foch. C’est héritière de la banque Durivaux vous vivait seule dans l’appartement de ses parents qui je vivais quelque part en province dans in chateaudun avec de nombreuses fenêtres. C’était une gentille fille qui vivait comme au XIXe siècle à ne rien faire sinon papoter avec ses amis et qui de temps en temps venait frapper à ma porte pour lui que je vienne lui tenir compagnie. On était où j’étais seul dans l’appartement je vais draguer dans une boîte de jazz une petite beur très impressionné par l’appartement. Nous étions aller nous balader un soir sur l’avenue Foch et abordé par des jeunes gens qui nous proposaient de venir à une soirée libertine. Elle aurait été partante mais pas moi qui connaissais l’envers glauque de la prostitution des allées de l’avenue Foch