René, Jean Touge est né en 1910 à Beaumont de Lomagne dans le Tarn et Garonne.

A mesure que je prends de l’âge mon père décédé est plus que jamais une réalité. Ces années d’enfance et ce qu’il m’a appris existe autrement que dans le souvenir. J’ai endossé sa vie qui est maintenant la mienne. Je pense aux croyances africaines de la force des ancêtres. Ai je fabriqué cette réalité en rêve ou est elle réelle par je ne sais quel autre mystère ?Je n’ai que des bribes de son parcours .Je sais qu’il avait fait l’école normale et que son premier emploi fut dans le Gers celui de directeur d’école et maître de sa classe unique. Qu’il vécu au Portugal avec des jobs d’enseignant, qu’il apprit la langue Tchèque à l’Ecole des Langues Orientales ce qui l’amena plus tard à devenir capitaine du Deuxième Bureau et par la suite de vendre du matériel aéronautique dans les pays de l’est pour l’Officd Français d’Exportation de Matériel Aéronautique.(OFFEMA) En 1973 après trois années d’aventures de Los Angeles à San Francisco puis au Mexique et au Texas pour échouer là où j’avais commencé mon avec mes amis surfeurs de Santa-Cruz. Pendant tout ce temps mon père ne m’a jamais laissé tombé et à chaque fois que j’étais coincé sans un sou quelque part dans le trou du cul des Amériques il m’envoyer les 200 $ que permettait le contrôle des changes de Giscard d’Estaing.

L’industriel de Neuilly

Mon père avait fait sa fortune dans les années 50 avait périclité un brevet allemand de machines à tricoter à la main, les machines Knittax, mais avec l’arrivée des pulls bon marché venu d’Italie les ménagères n’avait plus envie de tricoter à la maison. Il était fier d’avoir une construit une société anonyme au capital de cent millions de francs, des anciens francs, et une usine de 1000 m² dans Paris au 10/12 Impasse Compoint dans le 17e arrondissement vers la place Clichy. Voulant éviter la honte de la faillite il avait payé les indemnités avec ses économies personnelles. La vente des machines s’était mal passé avec l’oncle Robert venu travailler avec lui essayer de réorganiser l’usine. Robert était un bon technicien, peut-être était-il ingénieur toujours est-il qu’il savait manier toutes les machines. Mon père qui était un homme de lettres et ne connaissait pas grand-chose à l’avait accusé d’avoir bradé les machines pour faire des affaires sur son dos. Ils sont toujours restés fâchés. Moi pourtant moi j’aimais bien l’oncle Robert qui était pilote et président de l’aéro-club d’Auch, il m’avait appris à conduire et un peu et un peu à piloter Durant les vacances que je passais avec ‪Jean-Pierre mon cousin au château de Saint-Pê à Puycasquié dans le Gers.

L’impasse Compoint où était situé l’usine était un endroit calme bordé d’arbres et intéressait les promoteurs immobiliers. En organisant la vente de la scierie et du garage avec l’usine, la banque Paribas pu ériger un immeuble grand standing et mon père réaliser une belle affaire. Il avait de nouveau de l’argent et avec le bail très avantageus des bureaux de l’avenue de l’Opéra il comptait relancer ses affaires. J’étais devenusalarié de la société et mon père avait aussi engagé un vieil ami du temps où il était au Deuxième Bureau comme secrétaire. Monsieur Benêt avait été comptable  au bureau du général De Gaulle. Rien que ça! C’etairt l’époque où mon père s’accroché à une idée de fabrication industrielle de chauffage électrique représentant le feu de cheminée comme il avait vu en Angleterre. Quand ils avaient encore Luyzine ils avaient fait fabriquer avait une préséries de quelques dizaines de modèles qui s’était bien vendu. C’était les cheminées Tison. Il avait même déposé un brevet pour le système qui donnait l’effet de flammes en mouvement. Il pensait avoir découvert la réflexion régulière des points lumineux qui ne se diffusent pas mais qui lorsqu’il touchent une surface réfléchissante repartepartent directement vesr leur point de dépar. On disait de toujours garder ces brevets car un jour cela pourrait être utilisé pour les communications de l’espace. Mais la cheminée Tison n’était pas un produit assez professionnel pour  la grande distribution. J’avais même fait venir Georges Hunter, mon ami de San Francisco designer de pochette de disque pour le rock’n roll, pour redessinner un chauffage électrique qui donnerait l’impression d’avoir un feu de cheminée. Il finit par sortir une maquette en bois et en fibre de verre très réaliste bien que dans le style kitsch des années 30 dont il ne savait s’écarter. Mais surtout le bureau de l’opéra était le bureau des bras cassés et des dilettantes et ni moi ni mon frère, qui était aussi salarié, n’avaient une idée u business et mon père n’avait plus l’énergie de sa jeunesse.

Les affaires de la maison Touge faisait du surplace et l’argent de la vente de l’usiny diminuait sous le désapprobateur de Monsieur Benet qui tenait scrupuleusement la comptabilité. Malgré les bureaux imposant au coin de l’avenue de l’Opéra mon incapacité et celle de mon frère nous sommes incapable d’organiser le commerce de ce qui aurait pu être un petit chauffage électrique au Luc rétro. Me rappelant ce que m’avez raconté mon père sur ces années à l’OFFEMA je vais l’inciter à reprendre le business des appels des appels d’offres. D’abord hésitant il finit par trouver une idée dans le journal. Le gouvernement français avait un projet pour équiper cinq grande ville de France avec des tramways qui était le moyen le plus économique et le moins polluant pour le transport urbain. Il savait que la Tchécoslovaquie étais avec un des plus grand producteur de tramways du monde qui avaient équipé la plupart des pays de l’est. Pour un deal cette grandeur il fallait trouver une monnaie d’échange entre les deux pays et il se trouvait que la ville de Prague avec intention de construire son métro et le premier constructeur de métro Monde est-elle Thompson CSF. Ils ont de ses anciennes connexion il obtint la représentation pour Tchécolovaquie. C’était en 1972, en pleine guerre froide, et nous nous préparions pour un voyage d’affaires à Prague.

J’avais les cheveux très longs sur la photo du passeport que j’avais fait refaire en catastrophe à Mexico et le Consulat Tchèque me refua le visa au titre que je ressemblait plus à la photo avec mes cheveux courts. Je vais refaire mon passeport et nous partîmes pour la grande aventure en pays communiste. Mon père avait bossé avec acharnement pour constituer un dossier crédible avec les plans de toutes les lignes de tramways du futur et ceux de la technologie française du métro. Descendu au Grand hôtel qui avait connu de meilleurs jours je me vois encore dans l’ascenseur d’une lenteur ridicule manœuvrér Ben liftier au cheveux blancs. Et c’est le communisme, me dit mon père, tout le monde doit avoir un travail même si cela ne sert à rien. La fabrique de tramways dérouler le tapis rouge pour nous recevoir car nous étions pour la délégation officielle de la France. Les visites de usines et les éunions avec une douzaine d( ingénieurs et de politique s’est passé sans heurt je disais que j’étais un urbaniste. Comme il ne sait pas elle savait pas vraiment ce que c’était on me croyat et mon père remarqua qu’elle qu’à la fin des réunions mon Aide à remettre mon manteau. à remettre mon manteau en signe de respect.

De retour à Paris il faut conforter dans notre espoir de gagner 250 millions de francs de commission sur cette énorme transaction par un article dans le dans le monde dans le journal Le Monde sur le projet de tramway qui comportait même une offre venait de derrière le rideau de fer. Au fil des mois on finit par comprendre que non seulement on avait affaire avec des concurrents sérieux, comme Duwag d’Allemagne de de l’Ouest mais que les politiques français ne semblaient pas pressé de mettre en œuvre leurs promesses électorales. Poir l’Union Soviétiquela Tchéco n’était qu’un atelier de fabrication dont ils étaient propriétaires et ils imposèrent sans difficulté leur technologie pour le métro et les cinq villes françaises attendent toujours leur tramways. C’est fut pour moi un grand plaisir d’avoir fait cette aventure avec mon père mais auss iune fierté d’avoir aimé approché le grand business, l’odeur de la fortune et du pouvoir. Quelques temps putain cette année la société R. Touge au capital de 1 million de francs fermait ses sans faire faillite.Je me retrouvas au chômage technique ce qui me permet les deux années suivantes de retourner ver. s des études de droit Nanterre et de envisager un futur d’artiste peintre..