A l’est de Puebla une université américaine s’est installé près du village de Cholula qui accueille des étudiants des Amériques du nord et du sud dont les études sont censées être bilingues. En fait ces sont surtout des étudiants de famille aisées des USA qui viennent pour l’exotisme avec quelques sud américains et de rares mexicains de grandes familles. Ce qui frappe l’oeil et l’imagination c’est l’impression d’espace que l’on ressent sur un plateau qui s’étend à l’infini sous un ciel de nuages moutonnant très haut au dessus dans l’air cristallin de l’état de Puebla à plus de deux mille mètre d’altitude. Au loin on voit le Popocatepetl le grand volcan du Mexique encore fumant sur lequel s’accroche des neiges éternelles. J’ai maigri et le climat me réussit . Avec Eva la chienne de Teresa je marche dans la campagne avec comme monté sur élastiques.Parant bien l’angalis et passant pour américain je me liais facilement avec des étudiants US arrivésen avance et qui avaient comme prorité de trouver la fameuse herbe du Mexique illégale dans leur pays. Mon voyage de hobo m’avait appris les expression de la rue et mon espagnol progressait rapidement car si proche du français et j’eu tôt fait de trouver un chabos de quatorze ans pour m’en procurer. Pour les vingt dollars que m’avait donné un étudiant barbu le gamin me ramène une énrome gerbe de bleu du Popo. Une herbe paralysante provenant des coteaux d’altitude du grand volcan et d’un vert si intense qu’elle a des reflets bleus. D’ailleurs les indiens utilisent le même mot pour bleu qui n’est pour eux qu’une variante du vert. Le barbu était si content qu’il revint pour m’en donner la moitié.
Avec ce pécule de défonce je devint vite populaire dans la petite communauté des étudiants venus en avance à l’université qui ouvrirait ses portes le mois prochain. J’allais aux bains de vapeur municipaux que pauvre gens locaux qui n’ont pas l’eau courante fréquentent pour se laver en famille. Pour quelques pesos un vieux turc pouvait faisait un massage athlétique des muscles au savon et craquer les articulations avec finesse. Jamais je ne me suis senti aussi bien dans mon corps. Quand Teresa revint elle était avec sa cousine, sa mère et son jeune frère. Je fut donc invité à dormir en bas sur le canapé. Je restais encore quelques jours et juste après thanksgiving on me dit qu’il fallait partir. Juan delgado un ami de mexicain Teresa qui avait un style aristocratique et parlait très bien le français m’invita à partager sa maison à coté d’une poulkeria. Je connu des amis à lui dont Fipo qui était le gardien du studio de Diego Rivera à Mexico et y donnait des cours de peinture aux enfants. On dormait dans des hamac et on fumait beaucoup de tokés de motta. Pendant son absence j’avais du coucher avec une des amie de Teresa sans le savoir, toujours est-il qu’elle avait du passer le mot car Juan del Casso me mis à la porte. Je planais complètement dans un hubris effrénée avec toutes ces filles propre à séduire que je rencontrais au Tabaco Road, le seul bar sur la route qui menait du village à l’université. Si j’avais été une femme je me comportais comme la dernière des roulures.
J’étais devenu dealer d’herbe et l’universitad commençait à se remplir avec tous les jours de nouveaux arrivants. Je devint pote avec des pilotes d’hélicoptère cobra qui revenaient de la guerre du viet-nam qui venait de se terminer et qui avaient droit à des études payées par le GI bill. Il y avait Dave qui souffrait d’un syndrome post traumatique et lorsque nous rentrions complètement murgé à la bière et téquila dans sa Pontiac décapotable il fermait les yeux et accélérait. Il parlait de partir en pirogue dans sur l’amazone pour chercher de l’or. Avec son coppain Lee un grand aux machaoire carrés et au sourire carnassier ils passaient des films huit millimètres de la guerre. On voyait des soldat les jambes pendantes de l’hélico en plein vol une bouteille de Remy Martin à la main. Je participais au activités extra scolaires de l’université. L’équipe de rugby, le tennis et la préparation d’un spectacle. Bob Kent était aussi un vétéran sur la GI bill. Une grande carcasse et joueur de guitare country, remantique et amoureux transi et à qui un jour je dis « you got to love ze the love » . Je ne sais pourquoi cela lui permit de séduire la femme qu’il n’osait approcher et il m’en fut plus tard très reconnaissant trente ans plus tard. Cela lui qui m’appris mes premiers accords de guitare. Je connu aussi Roberto Benjamin et son frère Gordon qui jouait au foot avec l’équipe de pauvres locale. Il était étudiant déjà diplomé conduisait une TR5 rouge mais n’étant pas très séduisant il appréciait ma compagnie qui lui permettait d’approcher n’importe quelle fille. J’allais à Mexico avec lui où son père qui vivait avec l’ancienne nannie de se enfants dans une somptueuse maison des beaux quartiers. Roberto me dit sans détour que son père était un des chefs de la CIA pour l’Amérique Centrale. Il possédait le restaurant La Reine Blanche ou passait tout ce qui comptait dans la politique des Amériques et où se faisait les deals occultes.
De dealer j’étais passé entremetteur. Et puis les choses se sont gatés. Il y avait la petite Janet belle comme un coeur, sainte nitouche proprete et vicieuse avec qui je sortais . Lee n’en pouvait plus d’elle et avait renvoyé sa femme aux USA pour l’emnener en weekend. Il y avait une épidémie d’hépatite et je l’avait atrapé avant de partir à Acapulco avec Bob. C’est dans les toilettes du Hilton que je me mis à vomir après un Kalua sur glace. Malade j’allais à l’infirmerie de l’Universitad. Le directeur vint faire une tourné pour virer ceux qui n’avaient pas payé son école. C’était mon cas et j’allais m’installer dans l’ hotel ou vivait Roberto et me remis en une semaine . J’avais reçu de l’argent de France et je remboursait mes dettes à Bob alors qu’on commençait à jaser sur mon compte. Le patron du bar Tabaco Road ou j’avais mes habitudes n’arrettait pas de me traiter de mec bidon. Je rencontrais Joe Teusch et son frère John qui passaient par là sur le chemin du retour vers le Texas. Il était d’accord pour m’enmener dans leur minibus VW jusqu’à Austin . J’étais prêt, j’avais récupéré mon passeport avec un visa pour les USA. Je parti un matin sans payer la dernière d’hotel semaine pour punir la patronne, une grosse méchante femme qui j’avais vu battre Chabella la petite indienne qui faisait tout le travail et dont Roberto me disait qu’ici elle était juste l’esclave adoptée.
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